Actualité économique – #Décembre 2016

Actualité économique – #Décembre 2016
Actualités crédit et banque

Sommaire

Chaque mois, Carte Financement vous propose les principales actualités concernant le secteur de la banque. En moins de 5 minutes, faites le tour du monde de la banque et de la finance : FinTech, épargne, crédit, financement d’entreprise, fiscalité, scandales bancaires, fusions et acquisitions…

Conséquences économiques du Brexit

Activité bancaire en Angleterre

Le coût de la dévalorisation des banques suite au Brexit

Le Gouvernement britannique enregistre une perte de 27Mds£ sur le sauvetage des banques nationales réalisé en 2007-2009. Cela est dû à la dévalorisation des groupes bancaires à l’issue du référendum demandant de sortir de l’Europe. Cette perte s’est creusée de 9Mds£ depuis mars dernier. L’aide gouvernementale avait porté sur un montant de 136Mds£, notamment sous forme de dette, avec des bénéficiaires comme Royal Bank of Scotland ou Lloyds Banking Group. Les actions RBS et Lloyds ont reculé de 20% depuis le 23 juin. Il faudra encore une décade pour que Northern Rock et Bradford & Bingley soient privatisés.

Metro Bank, une banque contemporaine et qui prône l’économie collaborative

Metro Bank autorise désormais ses clients détenteurs d’un crédit hypothécaire à louer leur bien immobilier sur des platesformes comme AirBnb, sans avoir à la solliciter pour obtenir son visa. Néanmoins, la durée maximale de location est plafonnée à 90 jours par an. Ce soutien à l’économie de partage va dans le même temps générer de nouveaux flux chez ses clients et les solvabiliser encore davantage.
Par ailleurs, la banque va autoriser ses clients à choisir leur sexe de façon non binaire, en proposant la terminaison « Mx » sur ses formulaires, aussi bien à l’embauche que pour une ouverture de compte courant. Cette option, qui est entrée dans les Oxford Dictionaries en 2015, est soutenue par la ligue LGTB. Dans la musique, Spotify l’applique déjà au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et en Australie.

demonetisation monnaie indienne

Démonétisation de la monnaie indienne

Lutte contre la fuite des capitaux en Inde et contre le marché noir

Le Premier Ministre indien Narendra Modi a décidé brutalement de retirer du marché les coupures pourtant très prisées de 500 et 1.000 roupies (6,5 et 13 euros). Il estime que 86% de la monnaie en circulation dans son pays peut servir au marché noir ou à la fuite des capitaux. Les Indiens sont appelés à échanger leurs billets contre de nouveaux billets ou à les déposer sur un compte en banque, à condition d’attester de la provenance des grosses sommes.

Une démonétisation radicale qui pénalise les femmes

Ferventes adeptes du cash et des bijoux, seulement 32% des Indiennes ont un compte en banque. Elles n’y sont pas toujours vues d’un très bon œil. Des femmes qui manquent aussi de culture financière.

Un accélération de la digitalisation de l’économie indienne

Certains Indiens se croyant ruinés par cette démonétisation se sont suicidés. Néanmoins, pour faciliter les mariages, qui ont généralement lieu l’hiver, le gouvernement a accepté des retraits exceptionnels jusqu’à 250.000 roupies, soit $3.600. Selon Theconversation.com, cette vaste opération monétaire pourrait accélérer la digitalisation de l’économie indienne, notamment en matière de paiement.

economie coreenne surendettee

L’économie coréenne surendettée

Une possible hausse des taux en Corée

L’endettement des ménages en Corée vient de dépasser 1 trillion d’euros, ce qui fragilise l’économie alors qu’une hausse des taux est redoutée. En un an, cet endettement a bondi de 11,2%. D’ailleurs, les ménages les plus endettés commencent à réduire leur consommation.

Les ratios sur les prêts des ménages recalculés

Comme une part de la nouvelle production a été redirigée vers des coopératives de crédit, moins bien régulées, une dégradation de la qualité des crédits est redoutée. C’est pourquoi la Financial Services Commission a décidé de procéder à des stress test. Il est aussi question de relever certains ratios prudentiels comme le rapport dette/revenu (debt-to-income DTI) et le montant du prêt sur la valeur (loan-to-value LTV). Ils avaient été baissés en août 2014, entraînant une hausse de la dette des ménages plus rapide que leurs revenus.