Chaque mois, Carte Financement vous propose les principales actualités concernant le secteur de la banque. En moins de 5 minutes, faites le tour du monde de la banque et de la finance : FinTech, épargne, crédit, financement d’entreprise, fiscalité, scandales bancaires, fusions et acquisitions…
L’InsurTech Lemonade prend ses distances avec les armes à feu
Les FinTech de l’assurance responsabilisent leurs clients
A la suite du massacre de Las Vegas début octobre, l’InsurTech Lemonade a indiqué qu’elle limiterait dorénavant sa couverture pour la détention d’armes à 2.500$.
Lemonade encourage ceux qui possèdent plusieurs armes à feu à s’adresser à la concurrence, certains assureurs proposant des couvertures additionnelles. Pour ses assurés, Lemonade prône certaines recommandations de prudence, en particulier pour le rangement de ces armes.
Mise en place d’un programme de sensibilisation des jeunes aux enjeux financiers
La Banque de France, l’Education nationale et l’institut pour l’éducation financière du public (IEFP) viennent de signer un accord cadre afin d’informer dès le plus jeune âge le public notamment les élèves aux enjeux économiques. Les efforts se concentrent en particulier sur les enseignants via des conférences. L’idée est qu’ils transmettent ensuite leur savoir sur des thèmes comme la gestion du budget, l’épargne ou encore le surendettement.
Plus de 1.300 enseignants ont été rencontrés au cours de l’année 2017, sans compter le lancement du portail grand public mesquestionsdargent.fr en janvier 2017.
Fin des conséquences de l’éclatement de la bulle immobilière irlandaise
Créée en 1989 pour éponger les emprunts toxiques des banques irlandaises, l’agence NAMA (National Asset Management Agency) va honorer la dernière échéance de 500 M€ sur les 30 Mds€ garantis par le gouvernement. Avec trois ans d’avance.
Cette “bad bank” avait racheté pour 74 Mds€ de prêts aux établissements irlandais plombés par l’éclatement de la bulle immobilière, à une valeur dépréciée de 31,8 Mds.
L’Algérie ouvre une banque à l’étranger dédiée à ses émigrés
De nombreux transferts bancaires vers l’Afrique du Nord
Selon le site Algérie Focus, les autorités algériennes ont décidé d’ouvrir une banque à l’étranger afin de capter l’épargne de la diaspora, qui se chiffre à 7 millions de personnes selon Aida. En 2016, les émigrés algériens ont transféré 2,4 Mds$ à leurs familles résidant en Algérie. Cette somme parait faible, comparée aux transferts de la diaspora marocaine (7 Mds$) ou même tunisienne (2,3 Mds$ pour une population trois fois inférieure à celle de l’Algérie). Le montant des transferts vers l’Égypte, troisième pays le plus peuplé d’Afrique, grimpent même à 16 Mds$ par an.
Le Maroc précurseur sur le sujet avec des banques à l’étranger depuis presque 40 ans
De son côté, le Maroc avait ouvert des banques en Europe à partir des années 1980, via plusieurs succursales en France et en Belgique, qui ont fusionné en 2004 (Attijariwafa Bank).
La Corée du Nord pirate Taiwan pour trouver des financements
Les analystes de BAE Systems ont décelé la patte d’un groupe de hackers lié à Pyongyang dans la tentative d’attaque, début octobre, de la banque taïwanaise Far Eastern International Bank.
Entravée par les sanctions économiques, la Corée du Nord use de la piraterie pour trouver des financements alternatifs, afin en particulier de poursuivre ses objectifs militaires.
Face à de faux ordres de transfert via SWIFT, la banque aurait réagi à temps et récupéré la quasi-totalité du larcin, à savoir 60 M$. Deux personnes qui voulaient encaisser l’argent en liquide d’un des comptes utilisés dans le cyber-braquage ont aussi été arrêtées au Sri Lanka.
Les dernières attaques montrent qu’il est au final difficile d’engranger du cash dans ce type d’opération, car les transferts sont inversés dès que l’arnaque est repérée.
Le taux de prêts non performants chinois très élevé
Pour Benjamin Pan, Analyste Sénior en Valorisation et Economiste à PwC Pékin, le taux de prêts non performants en Chine est de 7,7% fin 2016, un chiffre très supérieur aux données officielles (1,74%).
Il intègre dans ses calculs « les prêts mention spéciale » (crédits non performants, mais bénéficiant d’un collatéral suffisant) et les créances douteuses transférées hors bilan par 18 banques.
