Chaque mois, Carte Financement vous propose les principales actualités concernant le secteur de la banque. En moins de 5 minutes, faites le tour du monde de la banque et de la finance : FinTech, épargne, crédit, financement d’entreprise, fiscalité, scandales bancaires, fusions et acquisitions…
Le coût des taux d’intérêts négatifs
Les marges des banques considérablement réduites
Les experts de Citi ont comparé les cours de Bourse des banques basées dans les pays où il n’existe pas de taux négatifs (Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni et Australie) et celles où les taux négatifs ont été instaurés par les autorités monétaires (zone euro et Japon). Le graphique parle de lui-même.
On sait que la marge des banques françaises est actuellement laminée. D’après les chiffres sur la liquidité bancaire publiés par la BCE, le coût cumulé pour les banques de la zone euro des taux négatifs depuis leur mise en place en juin 2014 dépasse 2,9 Mds€.
Les conséquences de la fin du secret bancaire et de la lutte contre la fraude fiscale
Quand des banques paient… pour chasser leurs clients
Face à la fin de secret bancaire et à une lutte sans merci contre la fraude, certains clients de banques privées sont devenus infréquentables. Selon Le Temps, de nombreux établissements helvétiques n’hésitent plus à payer certains repreneurs pour s’en débarrasser.
Les vendeurs sont souvent des institutions financières qui veulent quitter le pays. Les clients considérés comme invendables voient même dans certains cas leurs comptes clôturés, via une lettre et un chèque. D’autres cas sont ingérables, comme les clients en prise avec la Justice ou encore ceux dont les actifs sont illiquides. Enfin, certains clients « à haut risque », tels les Américains ou certains fraudeurs professionnels, sont devenus des parias. Le montant des « asset deals » (cession de clients) varie entre quelques milliers et quelques millions de francs suisses.
Les effets des élections américaines sur la dette des pays émergents
Chûte de la devise mexicaine
Selon Aberdeen Asset Management Asia Ltd, une victoire de Donald Trump pourrait avoir des effets sur le marché de la dette de pays émergents comme la Chine et le Mexique. Le coût pour se couvrir contre un défaut de la dette mexicaine a bondi cette année. Ce qui est notamment en cause est une éventuelle montée de barrières protectionnistes en cas de victoire Républicaine. Le peso a d’ailleurs touché un point bas pendant la pneumonie d’Hillary Clinton.
Les élections américaines via le prisme de la Bourse
La corrélation entre titres boursiers et popularité des Républicains
La société de conseils en investissements londonienne, Algebris Investment, s’est amusée à suivre l’évolution de certaines valeurs en fonction de l’évolution de la popularité de Donald Trump. Les valeurs choisies reflètent certains thèmes de campagne.
Long: Las Vegas Sands (Casinos), Smith & Wesson (Armes), Lockheed Martin, AECOM (Infrastructure).
Short : American Airlines, Western Union (Transferts d’argent), Lenovo (Exportateur de produits électroniques en provenance de la Chine), Banorte (Banque mexicaine).
La banque Goldman Sachs réduit ses effectifs en Asie
Impact de la montée en vitesse des banques chinoises
Malgré d’importants investissements en Asie depuis les années 2000, Goldman Sachs s’apprêterait selon Reuters à limoger un quart de ses effectifs dans la région hors Japon.
La firme est pénalisée par les mauvaises performances des marchés boursier locaux et par le ralentissement chinois. De plus, les grandes banques continentales chinoises, qui offrent des prix imbattables, sont montées en gamme sur la place de Hong Kong. Les banques d’Etat occupent ainsi 7 des 10 premières places pour les introductions en Bourse.