Les raisons du boom Immobilier Pre-Brexit

Les raisons du boom Immobilier Pre-Brexit
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[vc_row][vc_column][us_separator size=”small”][vc_column_text]Brexit ou pas, depuis le 23 juin 2016, l’Hexagone n’a de cesse d’attirer les britanniques. En 2017, 3 173 Britanniques ont demandé la nationalité française, soit huit fois plus qu’en 2015 lorsqu’ils étaient seulement 386. Côté passeport, 1 518 anglais ont obtenu la nationalité française en 2017 contre 320 en 2015. Les demandes de nationalisation augmentent donc considérablement, et l’immobilier français jouit par conséquent de cet engouement ! Bien que le nombre d’achats immobiliers effectuées par les britanniques soit en baisse de 6 % (et que par conséquent la demande de prêt immobilier non-résidents soit également en baisse), ils restent les premiers investisseurs étrangers en France avec 25.9 % des transactions réalisées en 2017 selon BNP International Buyers.

« S’installer avant qu’il ne soit trop tard » : l’immobilier français profite du Brexit

La date définitive de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne est programmée pour le 29 mars 2019. Acquérir un bien immobilier en France avant cette date est l’objectif que bon nombre de britanniques se fixent.

Un chasseur immobilier implanté en Dordogne témoigne pour The Guardian : « Every Brit who’s ever dreamed of living on the continent but done nothing about it has woken up and thought: ‘If I don’t do it now, it’s never going to happen. Or at least, it’ll be a hell of a lot harder.»

Selon l’étude de BNP Paribas International Buyers de 2017, 30 % des britanniques qui ont un projet en France se sont sentis incités à accélérer leur achat immobilier avec le Brexit.

Au-delà des considérations pratiques concernant la détention d’un passeport européen, les anglais sont nombreux à investir en France pour profiter des taux bas en vigueur et des prix de l’immobilier français abordables. Ils se dépêchent par crainte que la livre ne se déprécient au moment de la sortie et que leur épargne fonde. La solution qu’ils envisagent est donc d’investir dans la pierre tout en profitant également du mode de vie à la française.

Au-delà du cliché du britannique qui souhaite prendre sa retraite au soleil dans le Sud de la France, certains acquéreurs natifs du Royaume-Uni plus jeunes ont pour objectif de s’établir durablement en France en cherchant des solutions de télétravail avec leurs employeurs britanniques.

 

Les régions françaises qui profitent les plus du Brexit sur le plan immobilier

Les prix attractifs de l’immobilier français incitent les potentiels acquéreurs britanniques qui seraient susceptibles de douter encore à concrétiser leur projet.

En effet, les prix dans l’ancien sont en baisse dans un quart des départements dont l’Aveyron ou la Dordogne sur le premier trimestre 2018 selon les Notaires de France. La Dordogne, qui est entre autres une des terres d’accueil des anglais avec en 2017 environ 6 000 expatriés soit 25 % des britanniques installés en France, profite donc de la conjoncture favorable du marché immobilier.

Outre la Dordogne, les britanniques non-résidents investissent dans les régions Rhône-Alpes (15.4 % des transactions), Aquitaine (13%) et Limousin (11%).

Les résidents britanniques s’orientent eux sur le Rhône-Alpes, l’Aquitaine et la région PACA.

nouvelle aquitaine brexit immobilier

Nombre et part des britanniques par commune en Nouvelle-Aquitaine. – Insee

 

Ces « britanno-aquitains » qui se sont installés en « Dordogneshire » et dans les autres régions françaises privilégient plutôt des biens immobiliers dans des territoires ruraux. Même si les français détiennent la majeure partie des maisons de campagne (avec 94.9 %), les anglais, avides de maisons de campagne qu’ils pourraient transformer en gites, se dépêchent d’acheter avant que les prix ne montent.

Les conséquences économiques du divorce entre le Royaume-Uni et l’Union Européenne ne sont pas encore très claires. Les répercussions sur les ressortissants européens qui habitent en Grande-Bretagne et les britanniques qui résident en France dépendront d’une sortie avec un « soft Brexit » ou « hard Brexit ».

 

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