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Devenu en 15 ans l’un des poids lourds des travaux de rénovation énergétique, le groupe
d’environ 75 M€ de chiffre d’affaires recompose son capital autour de l’un de ses cofondateurs
soutenu par Socadif. Déjà actionnaire, Vertigo maintient sa position.
Sur le créneau de la rénovation énergétique, fait partie des acteurs de terrain. Le
groupe qui enregistre un chiffre d’affaires de l’ordre de avec un Ebitda compris entre
a développé une offre complète, du diagnostic jusqu’au service après-vente. Et se distingue de la
plupart de ses concurrents en réalisant lui-même les travaux de rénovation, comptant parmi ses
(environ 300 ETP) tous les corps de métiers experts en isolation, systèmes de
chauffage / ventilation, installations photovoltaïques pour des clients particuliers (maisons
individuelles, co-propriétés), professionnels (immeubles d’habitation ou locaux d’activité…) et publics
(établissements hospitaliers, administrations…). Après une dizaine d’années de développement
autofinancé, Générale Énergie avait accueilli (spécialiste de l’efficacité énergétique) à son
capital en 2019, ce qui lui avait permis de nourrir encore sa forte croissance, de 25% à 30 % chaque
année. Mais suite au décès de l’un de ses co-fondateurs, en 2022, le groupe a décidé de recomposer
son capital autour de son associé, . Ce dernier se relue pour devenir majoritaire. Il est
accompagné par qui entre au capital avec un ticket en haut de fourchette
(vraisemblablement entre 5 et 8 M€). , DG de la société entre lui-aussi au capital
tandis que Vertigo (lui-même détenu à 25 % par dont il est délégataire CEE, en
charge de la mise en oeuvre du dispositif des certificats d’économie d’énergie) maintient sa position à
hauteur d’environ des parts. Le financement de cette opération de LBO primaire qui valoriserait
l’entreprise entre selon nos informations a été complété par une
, avec une tranche A (amortissable) fournie par et Banque Populaire ; les
tranches B et C ( ), qui représentent plus de 50 %, ayant été négociées auprès de Socadif Dette
privée et Schelcher Prince Gestion.
Synergies possibles
C’est à l’issue d’un process lancé auprès d’investisseurs minoritaires par il y a environ un an, que l’a emporté. Eu égard, croit savoir , le banquier d’affaires, aux « synergies possibles » entre la filiale du Crédit Agricole Ile de France et le spécialiste des travaux de rénovation. Alors que la plupart des
banques s’appuient déjà sur un partenaire de ce type, « le groupe Crédit Agricole, et notamment sa foncière, pourrait faire de Générale Énergie son partenaire privilégié, » prédit le conseil. L’investisseur, qui
avait pris langue avec l’entrepreneur avant le lancement du process, celui-ci étant un client du Crédit Agricole Ile de France, a été séduit par le positionnement et l’assise de Generale Energie, de même qu’il n’est sans doute pas resté insensible à la proximité du groupe avec Total Énergies.
