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S’il devient difficile, mais pas impossible, d’acheter à Paris, plusieurs communes limitrophes de la capitale offrent de belles opportunités. Tour d’horizon sur l’ immobilier en petite couronne parisienne.
A fin septembre 2019, le marché de l’immobilier ancien parisien s’essouffle. Pourtant, les conditions financières restent très avantageuses avec des taux de crédit qui oscillent autour de 1% selon les durées et les profils des emprunteurs. Ainsi, les ventes n’ont progressé que de 1% au cours du troisième trimestre. Il est vrai que le prix du mètre carré dans la capitale devrait terminer l’année 2019 avec une hausse de 7%, à près de 10 300 euros. A l’inverse, en petite couronne, les ventes ont progressé de +6% sur la même période. Ici, la hausse des prix apparaît plus contenue entre 4,3 et 5,2 % selon les villes.
Les Hauts-de-Seine en pole position
Plus que jamais, cette petite couronne offre un beau potentiel. Bien sûr, il y a des communes comme Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret, Boulogne-Billancourt, Vincennes, Saint-Mandé, Charenton-le-Pont, Montrouge, ou encore Issy-les-Moulineaux, où le prix du mètre carré talonne de Paris. Elles ont les mêmes difficultés : un manque de foncier. Les nouvelles constructions y sont rares. Ce qui met en tension leurs marchés immobiliers. Mais à côté, il y a toute une série de villes dont les prix sont presque moitié moins chers. C’est-à-dire entre 4 500 et 6 000 euros le mètre carré. Parmi elles, il y a la majeure partie des communes des Hauts-de-Seine qui ne touchent pas Paris. Elles disposent de liens de transports denses pour rejoindre le cœur de Paris en moins de vingt minutes : Colombes, Rueil-Malmaison, Garche, Meudon, Clamart, ou encore Châtillon.
Quelques villes limitrophes à Paris n’ont pas consommé tout le potentiel de leur localisation. La plus en vogue en ce moment, portée par de nombreux programmes immobiliers neufs, c’est sans aucun doute Saint-Ouen. La ville profite déjà des interconnexions prévues dans le cadre des trois lignes de métros du Grand Paris. Elles commenceront à circuler d’ici 2024. Il y a aussi Pantin, pour les mêmes raisons. Ces deux villes ont de nombreuses friches industrielles qui sont remplacées, au fil du temps, par des logements, des bureaux, des commerces et des équipements collectifs. Ce sont de nouveaux lieux de vie. Leur développement fait penser à Issy-les-Moulineaux ou Levallois-Perret, il y a trente ans.
La verdure à un pas de Paris
Et puis, il y a les discrètes, toujours à la mode : les villes aux bords du Bois de Vincennes. Fontenay-sous-Bois, Nogent-sur-Marne, Joinville-le-Pont et Saint-Maurice offrent un cadre de vie appréciable pour un prix du mètre carré raisonné de 5 300 à 5 720 euros le m². Les transports restent centrés sur le RER A, mais le maillage de bus complète bien l’offre et permet, là aussi, de rejoindre la capitale en moins de vingt minutes.
Le panorama ne serait pas complet sans évoquer les outsiders que sont Bobigny, Rosny-sous-Bois, Ivry-sur-Seine, Asnières-sur-Seine, ou encore Aubervilliers. S’il faut bien choisir le quartier et repérer l’organisation des transports, le prix reste carrément attractif. Le mètre carré peut parfois se payer à moins de 3 000 euros ! Pour un premier achat, un premier investissement locatif, il y a sans doute de belles opportunités à saisir.
Pour en savoir plus :
Le Grand Paris Express échauffe les prix de l’immobilier dans la première couronne
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