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Lorsqu’une entreprise souhaite obtenir de nouvelles ressources financières pour se développer, elle peut avoir recours à différentes solutions de financement : augmentation de capital, dette bancaire, obligation, crowdfunding… Toutes ces solutions répondent à des besoins différents qu’il convient de bien appréhender.
Les start-ups communiquent régulièrement sur les levées de fonds réalisées pour répondre à leurs besoins de financement d’investissements et à leur développement rapide. Tout va dépendre si la société se trouve en phase d’amorçage ou de développement. Certains besoins de trésorerie ou projets tels que l’acquisition de matériel ou même un projet de croissance externe peuvent également être financés par des solutions de financement bancaire : facilité de caisse, découvert ou crédit à court terme, affacturage, crédit moyen terme. Chaque projet requiert des besoins de financement différents.
Le financement participatif
Toutefois, en l’absence d’accès à ces solutions, l’entreprise, qui se crée en particulier, peut faire appel au financement participatif. Ces opérations se limitent souvent à quelque millier ou dizaines de milliers d’euros. Cette opération prend ici trois formes : le don, le prêt avec ou sans intérêts, ou encore l’investissement en capital.
Le don est souvent la première utilisation : pas de remboursement des sommes collectées, mais une éventuelle contrepartie. Ce qui explique des montants assez faibles.
Le prêt peut lui permettre un financement plus élevé, mais il faut s’engager à rembourser la somme dans un délai assez court, 3 ou 5 ans, avec un taux d’intérêt plus élevé qu’un prêt bancaire classique.
Enfin, il y a l’investissement en capital. En fonction du montant apporté, l’entreprise accorde une participation au capital de l’entreprise pour une durée minimale définie à l’avance. Cette alternative est peu répandue contrairement au prêt participatif, mais elle a l’avantage là encore de ne pas avoir d’argent à rembourser. De plus, comme le prêt, elle intervient après au moins trois exercices comptables.
Lorsque l’entreprise existe depuis plusieurs années, elle a sans doute intérêt à contracter une dette bancaire moyen long terme pour financer ses projets de développement. Les taux bas la rendent attractive. Pour cela, son business plan doit lui permettre d’anticiper une évolution de son chiffre d’affaires favorable et une rentabilité suffisante pour couvrir les mensualités, sans compromettre son équilibre financier.
Des quasi-fonds propres aux fonds propres
Lorsque le montant est un peu plus élevé et le projet à financer présente un risque trop important ou ne peut tout simplement pas être appréhender par une banque, l’entreprise peut se tourner vers l’émission d’obligations. L’entreprise s’engage à rembourser les souscripteurs, chaque année, une partie du capital obtenu et les intérêts convenus. C’est ce qu’on appelle le coupon. Celui-ci peut aussi être versé en une fois au terme, lui aussi connu d’avance : 2 à 5 ans, généralement, parfois plus. Cette solution qui convient davantage à une entreprise ayant dépassé la phase d’amorçage. D’ailleurs, elle peut dans certain cas, décider que ces obligations puissent être convertibles en actions. Processus intéressant qui permet à l’émetteur de baisser le coût de l’obligation en octroyant à l’investisseur l’option de convertir son obligation en capital.
L’augmentation de capital ou cession de titres
Pour l’entreprise, l’intérêt de l’augmentation de capital est grand puisque que le capital supplémentaire n’est pas à rembourser. Mais en contrepartie, les actuels actionnaires doivent soit accepter de réduire leur part, on parle de dilution quand il y a une augmentation de capital, soit céder leurs titres à de nouveaux investisseurs. Pour cela, l’entreprise a besoin de séduire, convaincre du bien-fondé de son modèle économique, et sa capacité à être rentable à moyen terme pour permettre aux investisseurs de revaloriser positivement leur participation. Il existe plusieurs types d’investisseurs. Il y a notamment ceux qui apportent l’argent et repartiront à un terme convenu d’avance, tout en procédant à des contrôles réguliers des objectifs. Il y a ceux qui vont s’impliquer dans la gestion de l’entreprise en apportant leur conseil, et en apportant des synergies avec leur propre activité… Dans tous les cas, le rôle des actionnaires doit être bien défini, pour éviter des tensions futures.
Pour en savoir plus :
Pourquoi et comment faire une levée de fonds ?
Les dix étapes de la levée de fonds
Six règles d’or à suivre avant de lever des fonds
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