Brexit : ce qui change (ou pas) pour les expatriés

Brexit : ce qui change (ou pas) pour les expatriés
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[vc_row][vc_column][us_separator size=”small”][vc_column_text]Tout le monde suit avec attention les débats à la Chambre des députés britannique, après son rejet de l’accord négocié entre Theresa May, Première ministre, et Michel Barnier, le négociateur de l’Union Européenne. Pour l’heure, aucun nouvel accord n’est en vue. Mais le Parlement britannique est à la manœuvre, bien qu’il ne parvienne pas à décider quel chemin prendre. “ Même s’ils ont un certain ego, voire un certain orgueil, les politiques britanniques ont compris, avec pragmatisme, que le Brexit dur n’est pas dans leur intérêt, analyse Arsène Colarossi, directeur des agences à Londres du réseau Breteuil Immobilier. Aussi le vote de l’amendement, disant que le “no deal” n’était pas une option pour eux, ne veut pas dire que cette issue n’est pas possible, mais que les députés sont pour un accord.” Alors que certains français expatriés au Royaume-Uni décident de rentrer en France, d’autres souhaitent rester et s’interrogent sur la nécessité d’avoir un passeport britannique.

 

Résident permanent ou citoyen britannique ou rien ?

Depuis c’est le statu-quo, laissant à chacun le soin d’envisager les pires scénarios. A mesure que la date butoir approche, le stress monte chez les expatriés afin de savoir quoi faire. Deux possibilités s’offrent à eux. D’un côté, la carte de résident permanent payante pour le moment mais gratuite à compter du 30 mars prochain. D’un autre côté, la citoyenneté britannique pour les personnes qui résident Outre-manche depuis plus de 5 ans, permettant ainsi d’avoir la double nationalité. Dans ce contexte, le directeur londonien de Breteuil Immobilier se montre serein : “A titre personnel, je n’ai pas fait de demande de carte de résident. Je ne suis pas inquiet, car persuadé que cela ne sera pas un sujet. D’ailleurs, si l’accord initial est finalement accepté, cette carte pourrait ne servir à rien. Et même si un non-accord passe ‒ ce qui est très improbable car il serait un désastre pour le Royaume-Uni ‒ les expatriés déjà sur place disposeront de quelques mois pour régulariser leur situation”. Autrement dit, personne ne sera pas reconduit à la frontière avec ses valises au petit matin du 30 mars prochain.

En fait, l’absence d’une conclusion d’accord ne provoque pas de changement pour les actuels résidents français, y compris d’un point de vue fiscal ou sur les possibilités d’investir en France ou au Royaume-Uni. “Les règles actuelles ne vont pas être remises en question, quel que soit l’accord conclu ou le non-accord, explique avec conviction Arsène Colarossi. Les Britanniques savent où trouver l’argent, où est le nerf de la guerre. Surtout, ils ont compris à quel point il est important, pour eux, d’avoir une économie dynamique”. Or, un changement des règles viendrait réduire fortement ces ambitions. Toutefois, le pays va perdre le principe du passeport européen, qui permet à un produit financier anglais d’être commercialisé partout en Europe.

 

Danger pour les futurs expatriés

C’est sur la question des affaires économiques que les plus gros changements peuvent intervenir, au détriment de la Grande-Bretagne et des futurs expatriés français : “Tout ce qui est mangé au Royaume-Uni est importé, tout ce qui se porte, tout ce qui se fabrique aussi, et vice-versa, relève Breteuil Immobilier. S’il n’y a pas d’accord, tous les traités en vigueur ‒ et il y en a pas mal entre le pays et ses voisins ‒ sont à revoir avant de faire quoique ce soit. Cette situation, où tout est bloqué, risque de faire fuir beaucoup d’acteurs.” Dans cette attente de création de nouveaux liens juridiques et économiques, les opportunités de travail pour un expatrié risquent donc de fortement diminuer. “Si les gros postes économiques sont remis en partie en question, une part de l’économie anglaise, qui fait tourner le pays, va s’évaporer, envisage M.Colarossi. Les activités vont s’installer ailleurs dans l’Union européenne.

Au total, autant il sera plutôt aisé de rester habiter en Grande-Bretagne pour celles et ceux qui y sont déjà, autant pour celles et ceux qui souhaitent y venir pour s’y installer, cela pourrait bien être beaucoup plus compliqué. La complication ne venant pas forcément d’une procédure plus lourde. Il y a déjà un contrôle des passeports à l’entrée et à la sortie du pays. En revanche, il est probable qu’il y ait moins de poste à pourvoir pour un expatrié. Les pires projections économiques de la Banque centrale d’Angleterre prévoit d’ailleurs une entrée en récession dès l’été 2019. “Cela a peu de chance d’arriver, un accord qui satisfasse tout le monde va être trouver, veux croire le directeur de Breteuil Immobilier. Ils savent très bien combien il est important d’avoir une sphère européenne qui continue à commercer avec eux, aux côtés d’une sphère mondiale”. A suivre…

 

 

Breteuil Immobilier
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